Au milieu des années 60, une poignée de mordus du sport automobile a décidé de créer une section « auto » au sein du Stade Béthunois.

Henri Debarge en prit la tête. La section organisait des slaloms Place du Jeu-de-Paume, des sorties cartographiques et des courses de côte à Hersin. Il n’y avait qu’une seule voiture qui concourrait : la Porsche de Gilbert Amic , qui a réalisé plusieurs Tours de France auto.

Après l’arrêt des Routes du Nord au début des années 70, il y avait un cruel manque de rallyes dans la région. Aussi fut créé en février 1976, le premier rallye fédéral 62, avec le club sportif automobile du Nord.

Une cinquantaine d’équipages était au départ dont six Béthunois. Mathon-Decoster, sur une Renault 12 Gordini, l’emporta. L’année suivante, l’ASA Artois Littoral, présidée par Richard Podevins était créée et chapeautait le rallye devenu rallye national.

A l’époque, le rallye coûtait 5 millions de centimes (… de Francs. 750 € environ). Rapidement, le rallye attira les fanatiques de sport auto de toute la France. En 1983, il y avait 100 partants.

La FFSA chargea le Stade Béthunois Automobile d’organiser en 1987 la finale nationale des rallyes régionaux. Un succès qui fit connaitre dans tout l’hexagone le rallye de Béthune.

L’organisation, en 1991, montait en championnat de France de 2ème division. La date du rallye était alors déplacée en septembre. 20 millions de centimes en 1983 (environ 3 000 €). 40 millions de centimes en 1986 (environ 6 000 €). 160 000 € aujourd’hui.

Alors que le rallye du Touquet, en Championnat de France de 1ère division battait de l’aile, dans les années 90, une proposition a été faite par la FFSA d’associer le rallye de Béthune à celui du Charlemagne (Région de Maubeuge) pour en faire une 1ère division. Trop coûteux pour le Président Debarge qui déclinait l’invitation.

En 1998, le rallye intégrait la Coupe de France des rallyes de 1ère division, et les véhicules historiques ont fait leur apparition. Aujourd’hui l’épreuve a gardé ce niveau.